Je vous parle d’un temps ….

Mathieu a retrouvé quelques vieilles cartes postales que les plus aguerris d’entre nous reconnaîtront, puisqu’elles étaient encore à disposition à la réception avant son déplacement plus près de l’entrée, c'est-à-dire avant 2002 ….

Au commencement, il n’y avait rien … Juste une étincelle de vie au milieu des vignes sur cette partie de Marseillan Plage : le camping Beauregard.

Cette carte postale date des années 60. Pour appeler le camping, nous renseigne la carte au dos, il faut composer le 519.

Le grand bâtiment blanc au centre est la maison de M. et Mme Voisin, viticulteurs et négociants en vin qui ont transformé leur exploitation à Marseillan Plage en camping. Mathieu et Philippe sont leurs petits enfants.

A l’intérieur du camping, les blocs sanitaires étaient déjà en place (on les a quand même un peu refait depuis !). Le bar n’existait pas encore, mais il y avait (on la distingue à droite) une épicerie, qui est maintenant l’atelier du camping.

Cette carte postale est tellement ancienne que le coin dit des « anciens » par les habitués (places 1 à 59) n’était encore qu’un champ vide ….

Nous voici maintenant au tout début des années 70. Les numéros de téléphone sont à 6 chiffres. Emboîtant le pas de la famille Voisin, d’autres propriétaires fonciers ont transformé leurs exploitations en campings. Du centre jusqu’au bord gauche de la carte postale, la multitude de points bleus et orange (pas le choix dans la couleur des tentes !) sont autant de familles de vacanciers qui fréquentent notre littoral Marseillanais, attirées par les vagues et le ciel sans nuage …

Pas de béton aux environs, à part le lotissement communal (datant du début des années 50, qu’on aperçoit en bas à droite). Ah si ! Les routes du lotissement Beauregard sont dessinées, et les maisons prêtes à sortir de terre. Le chemin de l’Airette et l’avenue des campings, qui comportent actuellement une bonne centaine de commerces, ne sont encore que d’innocents chemins de campagne, dont les fossés regorgent de grenouilles et de têtards …

Cette carte postale est de la même période que la précédente, dans la perspective du port récemment créé. Le grand bâtiment blanc est l’hôtel Richmond, et l’allée principale existe toujours, puisque c’est là que se déroule le grand marché du mardi, en saison. Au fond, c’est le Cap d’Agde et vous constaterez (pour ceux qui ont de bons yeux) que l’immense complexe naturiste n’est pas encore construit.

Début des années 80 : le téléphone est encore à 6 chiffres, mais un indicatif entre parenthèse annonce la numérotation future à 8 chiffres. Là, on commence a être cernés ! De ci de là apparaissent de petits immeubles comme des champignons.

Voilà ! Nous arrivons à l'époque actuelle ! On est un peu plus difficiles à trouver avec ces vues aériennes ! Vous pouvez cliquer sur les photos pour les agrandir (crédit : Michel Dumergue avec l'aimable autorisation de la ville de Marseillan).

Si vous aussi vous retrouvez des chouettes photos de vos séjours, n'hésitez pas, c'est avec plaisir que nous les publierons si vous le souhaitez !